Le colloque interdisciplinaire : Royauté (s) : entre historicité et imaginaire, une ample manifestation académique et de diplomatie culturelle dédiée au Centenaire de la Grande Union, à Bruxelles

Le colloque interdisciplinaire  Royaute (s)  entre historicite et imaginaire, une ample manifestation academique et de diplomatie culturelle dediee au Centenaire de la Grande Union, a Bruxelles

32 personnalités du monde académique, universitaire et culturel, de la Roumanie et de l'Europe, ont participé au colloque international Royauté (s) : entre historicité et imaginaire, consacré au Centenaire de la Grande Union et à la Première Guerre mondiale, tenu à Bruxelles du 25 au 27 octobre 2018.

Organisé à l’initiative de l'Institut culturel roumain Bruxelles, avec le soutien de l'Université libre de Bruxelles, le projet a bénéficié de l’appui de quelques importantes institutions de la Roumanie et de la Belgique : l'Académie roumaine, l'Académie royale de Belgique, l'Ambassade de la Roumanie au Royaume de Belgique, le Fonds National de Recherche Scientifique (FNRS), le Centre de recherche Philixte, l'Institut de la langue roumaine, l'Université de Bucarest - Faculté des Lettres et ULB par la Faculté des Lettres, Traduction et Communication et la Faculté de Philosophie et Sciences sociales.


Le colloque s'est tenu dans deux prestigieuses institutions académiques belges, l'Académie royale de Belgique et l'Université libre de Bruxelles, et il a été officiellement ouvert par l'académicien Baudouin Decharneux, membre de l'Académie royale de Belgique, par le professeur Ioan Aurel Pop, président de l'Académie roumaine et la directrice de l'ICR Bruxelles, qui a transmis le message de la présidente de l'Institut culturel roumain, professeur associée LilianaȚuroiu.

Le thème du colloque, Royauté, s'est révélé être un sujet d'inspiration généreux pour les participants renommés, roumains et belges, qui ont soutenu des présentations intellectuelles remarquables de haut niveau, dans différents domaines et sujets interdisciplinaires - de l'histoire à la religion, de la diplomatie à la philosophie, de la littérature à l’art, des sciences politiques aux enjeux sociaux du XXIe siècle.

Ce colloque interdisciplinaire pose à nouveau la question de la relation entre le réel et l’imaginaire, à la croisée du pouvoir et de l’autorité, le sujet de la Royauté demeurant un champ de réflexion fertile, voire inévitable, sous un angle pragmatique et du réalisme politique.

Le colloque international « Royauté: entre historicité et imaginaire », organisé par l’ICR Bruxelles, avec l'aide de plusieurs institutions de grand prestige, parmi lesquelles l'Académie roumaine, a représenté une manifestation d’un parfait professionnalisme dans laquelle la monarchie - forme royale a été analysée sous de diverses perspectives interdisciplinaires, dès temps bibliques aux temps contemporains. Pour moi, en tant qu'historien et membre de l'Académie roumaine, la réunion scientifique et artistique a eu, au moins, deux autres significations : la première fait référence à la reprise, au plus haut niveau, des liens entre l'Académie roumaine et l'Académie royale de Belgique, et la seconde porte sur la célébration du Centenaire de la Grande Union des Roumains, dans une capitale de l’Europe. Mes félicitations sincères aux organisateurs, en particulier à l'Institut culturel roumain, mais également au Lectorat de langue roumaine du Département de Langues et Lettres, Faculté de Lettres, Traduction et Communication à l'Université libre de Bruxelles et à l'Ambassade de la Roumanie au Royaume de Belgique, pour leur implication admirable dans tout ce que cette réunion intellectuelle remarquable a signifié. ", a déclaré Ioan Aurel Pop, président de l'Académie roumaine.

Les participants au colloque ont apprécié le caractère interdisciplinaire du programme, la qualité des interventions scientifiques, les présentations académiques argumentées de manière rigoureuse, les interventions brillantes et les débats intéressants, susceptibles de générer de nouveaux thèmes, qu’on peut être développés dans des recherches scientifiques futures. Il convient de noter le caractère interactif, la diversité des domaines abordés et la richesse des discussions dans les trois langues du colloque - français, anglais et roumain.

Je considère être dans l’assentiment de tous les participants à notre colloque Royauté (s): entre historicité et imaginairequand j’affirme que celui-ci fut un grand succès. On a tous remarqué les communications d’un très haut niveau scientifique, très riches en documentation et en réflexion et les débats vifs et pleins d’émulation, une « vraie mine d’or », comme soulignait le vice-président de l’Académie roumaine, Acad. Răzvan Theodorescu, lors de la troisième journée de notre rencontre. Félicitations aux organisateurs et aux participants également !

La thématique du colloque s’est avéré un terrain fertile qui nourrit les recherches actuelles en philosophie et religion, histoire et diplomatie, art et littérature. Placée entre la monarchie – qu’elle représente souvent et l’anarchie – de laquelle elle prend distance pour s’en différentier nettement, la royauté trace le long des siècles une histoire qui ne cesse d’éveiller des réflexions complexes, en cohérence ou en contradiction, autant des sources à explorer et des pistes à suivre pour creuser l’hypothèse de départ conformément à laquelle la figure royale et le concept de royauté occupent une place centrale entre un axe transcendant et un axe immanent, étant le symbole de l’équilibre et de l’harmonie.

Les conférences et les débats de notre colloque ont été aussi dirigés vers le futur. On préfigure ainsi la thématique des 2èmes Journées scientifiques d’études roumaines à Bruxelles : Latinité. Et pour fertiliser sur le sol belge une tradition roumaine de dix-sept ans à Tâgoviste, tradition nourrit par l’esprit du Prof. Petre Gheorghe Bârlea sous la forme du colloque Latinitate. Romanitate. Românitate / Latinité. Romanité. Roumanité, on propose d’itinérer ce colloque pour la 18e édition, la première semaine du novembre 2019, à Bruxelles où l’on se donne, d’ores et déjà, tous rendez-vous.”, conclut l’académicien Baudouin Decharneux, membre de l’Académie royale de Belgique.

Provenant de prestigieux milieux universitaires et académiques - Bratislava, Bruxelles, Bucarest, Budapest, Cluj, Constanța, Cracovie, Craiova, Grenade, Galaţi, Heidelberg, Louvain, Mayence, Neuwied, Paris, Poznan – l’expertise confirmée du Chercheur a toujours mis en lumière l’importance de la Royauté dans l’histoire de l’humanité et, en particulier, dans l’accomplissement du rêve séculaire des Roumains : LA GRANDE ROUMANIE.

Le colloque de Bruxelles consacré à la Royauté fut, certainement, un succès scientifique et, de surcroît, l’un d’image tout à fait remarquable. Nous le devons à l’Institut culturel roumain Bruxelles, qui est de nouveau à sa hauteur. La participation de tant de spécialistes, les expositions organisées, l'ambiance générale, les discussions absolument passionnées ont fait de ce colloque une manifestation prestigieuse. J'attends, avec impatience, la publication de toutes les communications scientifiques dans un volume consacré à la Royauté. La collaboration entre l’Institut culturel roumain Bruxelles, le Lectorat de langue roumaine du Département de Langues et Lettres, Faculté de Lettres, Traduction et Communication à l'Université libre de Bruxelles et l'Académie roumaine a abouti, je le répète, à un résultat tout à fait remarquable.", conclut l'académicien Răzvan Theodorescu, vice-président de l'Académie roumaine.

Le programme académique du colloque a été complété par des présentations de livres et deux expositions importantes, La Reine Soldat et L’Architecture de l’entre-deux guerres de Bucarest et la Royauté, abritées dans les espaces généreux de l’Académie royale de Belgique et la Résidence de l’Ambassadeur de la Roumanie à Bruxelles, un bâtiment construit par le célèbre architecte belge Alban Chambon, monument historique du patrimoine belge, devenu propriété de l'État roumain en 1932, lors du mandat du ministre des Affaires étrangères, Nicolae Titulescu.

L'exposition La Reine Soldat, commissaire Anca Beatrice Todireanu, a remporté le prix du Centenaire en 2017. À l'ouverture de l'exposition, S.E. L'Ambassadeur Adrian Cioroianu, Délégué permanent de la Roumanie auprès de l'UNESCO, a présenté l'album "La reine et le front" (Maison d'éditions MLR, Bucarest, 2017), en présence des participants au colloque.

„Je vous remercie pour tout votre soutien et votre implication dans ce projet, conçu pour le Centenaire, pour rendre hommage aux HÉROS qui ont lutté et ont soutenu la GRANDE UNION. Je félicite toute l'équipe de l’ICR Bruxelles. L’événement a été hautement académique et diplomatique, et je suis convaincue qu’à Bruxelles, le point culminant du projet lauréat du prix CENTENAIRE a été atteint !", a déclaré Anca Beatrice Todireanu, commissaire de l’exposition La Reine Soldat.

Présentée dans les salons élégants de la Résidence de l’Ambassadeur de la Roumanie à Bruxelles par l'académicien Răzvan Theodorescu, l'exposition L’Architecture de l’entre-deux guerres de Bucarest et la Royauté, réalisée par l'architecte Luca Matei Stoian, est un projet de l'Union des architectes de Roumanie en partenariat avec l'Institut culturel roumain, l’Académie roumaine - Section Arts, architecture et audiovisuel, le Musée de la ville de Bucarest et le Musée national de Peleș. Ce projet culturel a été financé en 2017 dans le cadre du programme culturel "Bucarest - Ville participative" par la Mairie de Bucarest par l'intermédiaire du Centre culturel de Bucarest ARCUB.

Deux moments spéciaux dans le programme du colloque ont eu lieu au Cercle Royal Gaulois Artistique et Littéraire, où les participants ont été chaleureusement accueillis par l’académicien Hervé Hasquin, Secrétaire permanent de l’Académie royale de Belgique (2008 - 2018) et à la Résidence de l'Ambassadeur de la Roumanie à Bruxelles, où ils ont été accueillis par M. Dragoş Bănescu, chargé d’affaires ad intérim.

Parmi les invités de l'ICR Bruxelles, lors du vernissage de l'exposition L’Architecture de l’entre-deux guerres de Bucarest et la Royauté, on a pu remarquer Koen Clement, le directeur général d’Europalia International, Dominique Nasta, professeure d'études cinématographiques à l'Université libre de Bruxelles, des représentants roumains, des étudiants et des représentants de la Ligue des étudiants roumains à l'étranger, la filiale de Belgique.

Les participants au colloque Royauté (s) : entre historicité et imaginaire :

Mihaela Albu, Gabriel Badea-Păun, Petre Gheorghe Bârlea, Cristina Bogdan, Sébastien Chonavey, Florin Cioban, Adrian Cioroianu, Romanița Constantinescu, Alexandra Crăciun, Daiana-Theodora Cuibus, Baudouin Decharneux, Marius Diaconescu, Mircea Dumitru, Anca Gâță, Hervé Hasquin, Emilia Ivancu, Theodoros Koutroubas, Roxana Elisabeta Marinescu, Marius Miheț, Helga Mitterbauer, Liviu Papadima, Ioan Aurel Pop, Adrian Silvan-Ionescu, Nicolas Solonakis, Luca Matei Stoian, Bogdan Tătaru-Cazaban, Răzvan Theodorescu, Anca Beatrice Todireanu, Alice Toma, Oana Ursache, Alexandra Vrănceanu, Rodica Zafiu, Silvia Irina Zimmermann.