DATE : Samedi 17 et dimanche 18 septembre 2016
LIEU : HÔTEL DE BÉHAGUE - RÉSIDENCE DE L'AMBASSADEUR DE ROUMANIE
HORAIRE : Pour la Salle byzantine - les horaires suivant la programmation des concerts du Weekend piano non-stop : toutes les heures, samedi de 11h à 20h, dimanche de 11h à 21h
Le samedi 17 septembre et le dimanche 18 septembre, des concerts d'une durée de 35 minutes chacun auront lieu toutes les heures, de 11h précises à 18h, dans la Salle Byzantine. Ces concerts seront suivis de visites guidées dans les autres salles du Palais.
Des concerts de piano seront aussi organisés dans la Salle Byzantine à 19h et à 20h (samedi) et à 19h, à 20h et à 21h (dimanche), sans visites ultérieures des autres salles.
Accès libre, sans réservation préalable. Pour des raisons de sécurité, un contrôle est prévu à l'entrée et une pièce d'identité vous sera demandée.
ADRESSE : 123 rue Saint Dominique, Paris 75007
A l'occasion des Journées
du Patrimoine 2016, l'Ambassade de Roumanie, sise dans le somptueux hôtel de
Béhague, ouvre à nouveau ses portes au public (presque 2000 personnes étaient venues
visiter ce monument parisien l'an passé). Cette année aura lieu dans la Salle
byzantine de l'Ambassade - le plus grand théâtre privé de Paris, un événement
musical inédit et unique à Paris : de l'ouverture des portes samedi de 11h
à 21h jusqu'à dimanche de 11h à 22h, 21 pianistes donneront 21 concerts de 40
minutes chacun, toutes les heures - une occasion exceptionnelle de
profiter en musique de ce joyaux de l'architecture de la Belle-Epoque.
Sous le prestigieux parrainage de la pianiste d'origine roumaine Dana Ciocarlie, à la carrière internationale, 20 jeunes pianistes issus pour la plupart du CNSM (dont 4 pianistes roumaines) joueront les plus grandes œuvres du répertoire pianistique, de Bach à nos jours : Mozart, Beethoven, Chopin, Schumann, Liszt, Franck, Debussy, Ravel, Chostakovitch, Enescu...
Cet événement est organisé par l'Institut Culturel Roumain et la Compagnie de l'Oiseleur-Artemoise, en partenariat avec l'Ambassade de Roumanie en France.
Programme du Weekend Piano non-stop :
Samedi 17 septembre
11h00 Louise Akili
12h00 Nicolas Chevereau
13h00 Yuri Higushi
14h00 Gabriel Rigaux
15h00 Paul Montag
16h00 Nicolas Royez
17h00 Tanguy de Williencourt
18h00 Yoan Hereau
19h00 Aya Okuyama
20h00 Axia Marinescu
Dimanche 18 septembre
11h00 François Henry
12h00 Emil Reinert
13h00 Flore Merlin
14h00 Mary Olivon
15h00 Lorène de Ratuld
16h00 Olivier Dauriat
17h00 Paul Drouet
18h00 Leo Debono
19h00 Alina Pavalache
20h00 Mara Dobresco
21h00 Dana Ciocârlie
Hôtel de Béhague - Résidence de l'ambassadeur de Roumanie - En savoir plus sur le lieu:
Le Palais de Béhague a été construit à la fin du XIXème siècle pour la Comtesse Martine de Béhague. Il est aujourd'hui la propriété de la Roumanie qui y a installé, depuis 1939, son Ambassade à Paris. Il est inscrit en totalité à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1992. Il est conçu dans l'esprit des grands hôtels aristocratiques de la fin du XIXème siècle et dans le style du XVIIIème siècle français.
Au cœur de cette architecture d'imitation classique, à partir de 1898, un théâtre a été construit et agrandi au début du XXème siècle. Ce théâtre nommé la Salle Byzantine, en raison de sa décoration s'inspirant du style byzantin, a une histoire riche et offre des possibilités exceptionnelles.
Gustave Adolphe Gerhardt, l'architecte de la Salle byzantine, avait remporté le Grand prix de Rome en 1866, à 23 ans. Lorsqu'il commence la construction de la Salle Byzantine, il a déjà à son actif plusieurs hôtels particuliers et la charge de bâtiments civils (Collège de France, Conservatoire National des Arts et Métiers).
En 1902, la rencontre de Martine de Béhague avec Mariano Fortuny, artiste éclectique, « fils génial de Venise » (Proust), est particulièrement déterminante et entraîne des modifications profondes de la Salle Byzantine, pour certaines remarquablement innovantes. Fortuny effectue des recherches illusionnistes en matière d'éclairage qu'il va adopter pour la Salle Byzantine, avec sa fameuse « coupole ».