Après un grand succès lors du dernier Festival d'Avignon Off, reprise exceptionnelle du spectacle
Le Mot Progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux
Comédie dramatique : Matéï Visniec
Mise en scène : Jean-Luc Paliès
Avec : Alain Guillo, Claudine Fiévet, Philippe Beheydt, Katia Dimitrova, Claudine Fiévet, Estelle Boin, Jean-Luc Paliès, Miguel-Ange Sarmiento
Création musicale : Alexandre Perrot, Jean-Baptiste Paliès
Du 3 au 7 février 2010
Théâtre du Lierre 22 rue du Chevaleret
75013 Paris
Metro : Bibliothèque-François-Mitterrand.
Téléphone : 01 45 86 55 83
Site officiel : www.letheatredulierre.com
Mercredi et samedi à 20h30
Jeudi et vendredi à 19h30
Dimanche à 15h REZERVATION AU THEATRE 01 45 86 55 83
Coup de cœur de la Presse Festival d'Avignon Off 2009
Prix Godot des Lycéens 2009
« Le travail polyphonique et musical sert particulièrement le propos de l'auteur ». M.F.- France Bleu Vaucluse
« Savoureux grincements ironiques. Rythme enjoué et facétieux. Saluons ce bel élan de résistance à la loi du plus fort et au triomphe du néant ». V. H.- La Terrasse
« Les gens adoptent bien des bébés, pourquoi pas un mort ? » B.W.- Libération
« L'oeuvre est belle. Le jeu à la hauteur ». F. M. - Les Trois Coups
Un coin des Balkans et le Paris interlope font se croiser les destinées d'un frère et d'une soeur. Lui, qui attendait ses parents, les hante en rigolant. Elle, subit la prostitution en chantant. Les fanfares sont aux frontières. Les deuils possibles se négocient. Seuls les chiens pleurent. Les voisins et les mafias sont à l'affût. La Mère interpelle son fils. Le Père creuse et boit. Des trous et de la mémoire jaillissent des secrets, sources de révoltes, de rires et d'émois.
Le Mot Progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux
Cette pièce parle de la guerre, de la douleur, de la mémoire blessée. Les frontières qui sautent en Europe, la mixité culturelle, la liberté retrouvée sont en train de dessiner un nouveau paysage géographique et humain, sont en train de dessiner l'avenir et l'espoir. Mais si on creuse un tout petit peu, sous ce paysage on trouve plusieurs couches de morts superposées et beaucoup de blessures mal guéries ou qui saignent encore... Et souvent les frontières se reconstituent ailleurs, dans les cœurs, dans les rancœurs, dans les esprits tourmentés… Cette pièce de théâtre se veut un miroir lucide posé devant notre conscience européenne encore pleine de cicatrices, un avertissement que la sortie du tunnel est encore loin…
Le 3 et 6 février à 20h30, le 4 et 5 février à 19h30 et le 7 février à 15h
Par ailleurs cette pièce fait également partie des coups de coeur d'Arte
http://avignon.blogs.arte.tv/?cat=223&paged=3