En ces temps du confinement, nous maintenons le lien avec les créateurs roumains en France.
Chaque mardi, à partir du 12 mai, 19 artistes nous partagent leur vie et leurs projets pendant cette mise à l’arrêt du monde de la culture, sur la page Facebook de l'ICR Paris.
Nous continuons notre série avec l'artiste plastique Petra Marian !
Petra Marian
Petra Marian est d’origine roumaine, née dans une petite ville en Transylvanie en Roumanie, dans une famille d’enseignants.
L’art est présent sous plusieurs formes dans sa vie. Depuis son plus jeune âge elle étudie la danse au lycée de chorégraphie d’art dramatique de Cluj,apprend les techniques de la broderie,un savoir-faire transmis par sa mère et aussi un des moyens courant de subsistance à cette époque. A l’école, croquis de mode et portraits au fusains étaient ses occupations préférées, accompagnées des sciences en mathématique.
Plusieurs cordes à son arc artistique étaient déjà bien visibles, des atouts et même temps des souffrances, chaque muse demandait sa part d’attention dévoue,ses propres sacrifices.
Et pourtant, plus tard elle poursuit des grandes études universitaires en commerce à l’Universite Babes-Bolyai de Cluj-Napoca. C’était une époque très peu favorable au développement artistique,les temps sont difficiles dans la Roumanie post-révolutionnaire.
Malgré cette période, elle connaît de nombreux artistes, peintres et écrivains,le ton est donné,elle s’imprègne de leur sensibilité.
En 2002 elle s’installe aux Caraibes en Guadeloupe, ou elle fonde une famille et fréquente une école d’art sous l’œil bienveillant d’un artiste hors normes et hors temps, François Fort, un esprit bohème qui avait côtoyait Jean Marais , Salvador Dali , Ernest Pignon,entre autres. Pour ses premières peintures à l’huile elle choisit la technique du couteau qui convient particulièrement à sa personnalité impulsive. A partir de 2008 commence les premiers expositions dans les Caraïbes, surtout des tableaux grands formats , plus appropriés aux gestes amples et aux outils comme la truelle,spatule ou même son propre corps. Une époque plein en couleurs, inspirée de la vie sur les îles, ses toiles ont déjà un succès la bas.
Elle s’implique aussi avec d’autres artistes dans des projets communs.
Actuellement elle vit et travaille à Paris dans le quartier mythique le Marais, un vivier de créateurs, artistes,écrivains. A Paris, capitale de l’art et de la mode, son ancien amour et savoir faire dans la broderie ressort tout naturellement pour renaître dans des collections de robes haute-couture, faites main , mélange de broderie et pierres semi précieuses , comme un hommage à sa mère, une revanche pour les temps dures vécus ensembles en Roumanie.
Ses expositions de peinture parisiennes ont eu lieu même avant qu’elle s’installe dans la Ville Lumière, à l’Institut Culturel Français , à Saint-Germain-des Près , dans le Marais,au Grand Palais , ou des expositions communs dans des espaces privés chez des artistes amis.
Sa vie parisienne tant rêvée depuis longtemps est partagée entre sa famille, son art, ses passions , ses amis.
Background
Un rendez-vous hebdomadaire avec le titre "Bien ensemble - Les créateurs roumains en France pendant et après le coronavirus", sur nos pages Facebook et Instagram, pour voir et écouter des jeunes artistes, connaître leurs espoirs, leurs idées pour le futur mais aussi comment leur processus de création ou d’interprétation, de travail artistique quotidien, a dû composer avec le confinement.
Les vidéos que nous présenterons, édités par Alexander Varlamov, seront en français ou sous-titrées en français.
