Entre le 11-24 novembre aura lieu à Paris la 24ème édition de l’évènement photographique mondial Paris Photo, un des plus prestigieux salons de photographie contemporaine du monde. Chaque année, des milliers de visiteurs, parmi lesquels les représentants des plus importantes collections publiques de l’Europe, sont les invités de l’évènement parisien qui se déroulera cette année au Grand Palais Ephémère.
Des curateurs, des directeurs de musées et des institutions culturelles venant de plus de 20 pays ont annoncé leur participation dans un effort de dépasser la crise pandémique et ses effets sur le milieu culturel international. La seule galerie bucarestoise présente our la deuxième fois à Paris est la Galerie Anca Poterasu, avec les artistes sélectionnés Aurora Kiraly, Matei Bejenaru et Iosif Kiraly. L’édition de cette année accorde une attention spéciale aux artistes photographes. La Galerie Anca Poterasu a été fondé en 2011, et son activité est étroitement liée à la très célèbre zone historique de Bucarest et à la communauté locale du quartier Mântuleasa-Foisorul de Foc. La galerie a son siège sur la rue Popa Soare 26 et a coordonné des expositions et projets d’envergure, des projets de résidence comme des participations à des salons internationaux d’art. La galerie s’occupe des portfolios de 15 artistes venus de toute la Roumanie, parmi se nombrant Matei Bejenaru, Nicu Ilfoveanu, Decebal Scriba, Aurora Kiraly, Iosif Kiraly, Belu-Simion Făinaru, Doina Simionescu.
ICR Paris soutient cette année aussi la participation de la galerie au salon de la photo, avec l’exposition de groupe « L’Air du temps », curateur Cristina Stoenescu. L’exposition de groupe est une réflexion sur le milieu photographique et sa relation unique avec le temps.
Les artistes roumains bénéficieront d’une exposition dans un des plus prestigieux endroits de Paris, entre Ecole Militaire et la tour Eiffel. L’évènement est promu aussi en ligne, sur le site Paris Photo’s Online Viewing Room. Le triptyque photographique « L’Air du temps » a été présenté pour la première fois lors de l’exposition Experiment, du Centre Soros pour l’Art Contemporain, au Théâtre National Bucarest, en 1996. L’œuvre indique une volonté de la génération ’90 de dépassement de la condition humaine, périphérique, autant d’une perspective individuelle comme d’une perspective géopolitique. Dans les conditions de la pandémie COVID 19 de deux dernières années, L’Air du temps est une œuvre d’autant plus révélatrice, offrant une image de perspective sur le passage du temps.
Grand Palais Ephèmere, esplanade de l'Ecole Militaire
