10 novembre - 25 novembre 2018
Vernissage le 9 novembre à partir de 18h
Galerie de l’Institut Culturel Roumain
1 rue de l’Exposition, 75007 Paris
Exposition ouverte au public dans les horaires de l’Institut : du lundi au vendredi, de 10h à 13h et de 14h à 18h.
L’Institut Culturel Roumain présente l’exposition photographique documentaire „La Dernière Lune / Ultima lună”, de Nicola Bertasi et Marzio Villa, dans la Galerie Macadam, entre le 10 et le 25 novembre 2018, avec un vernissage vendredi 9 novembre. Les auteurs de l’exposition sont les Italiens Nicola Bertasi et Marzio Villa, et la curatrice de l’exposition Valeria Ribaldi.
L’exposition se déroule dans le cadre Paris Photo, évènement parisien de référence pour le domaine de la photographie. Les deux artistes travaillent avec l’agence de publicité Hans Lucas, en ce qui concerne la promotion de leur travail exposé à l’ICR Paris parmi les artistes contemporains sur place, qui seront d’ailleurs présents au vernissage.
Lors du vernissage, les deux artistes vont soutenir une petite conférence suivie par une projection d’images.
La Dernière Lune est un projet photographique de recherche sur le magique, le mystère, le rêve et les liens entre la dimension primitive de l’existence et les comportements humains qui demeurent, en quelque sort, hors la contemporanéité et qui résistent - comme signes et témoins d’un passé archaïque et perdu dans le temps (mais pas nécessairement loin) - à l’aplanissement qui avance avec la société globale.
Et donc voici 30 images en noir et blanc qui nous amènnent dans une autre dimension : celle d’un temps où nous pouvons récupérer le rapport avec les rythmes de la nature, nous perdre dans le rêve d’un monde oublié.
Les auteurs sont arrivés dans le Maramures après une longue recherche, fascinés par l’unicité géographique, architecturale et culturelle de cette région protégée par les montagnes... Pendant leur parcours, les deux photographes ont traversé les villages de Sarbi, Budesti et Botiza, trois anciennes communes au milieu des Carpates. Et ainsi Bertasi et Villa ont pu devenir des fidèles témoins de la vie quotidienne de cette région.
Naissances, mariages et enterrements. Tout s’explique par le biais d’une ritualité ancienne, parfois distante de la religion, qui naît avec l’inconscient, avec le mythe et par laquelle la participation de la collectivité est un fait naturel, spontané.
"Cette série d’images en noir et blanc compose un récit qui nous accompagne à travers le Maramures: un récit exceptionnel qui nous fait connaître dans l’intime les habitants de la région et qui nous immerge dans un monde gouverné par des rythmes anciennes, expression d’un univers qui nous avons oublié". Valeria Ribaldi
TEXTE: Valeria Ribaldi _ commissaire d’exposition