Perspectivele europene ale Republicii Moldova văzute de la Bruxelles: lumini şi unele umbre

«La République de Moldavie a connu des réalisations systématiques depuis 2009, mais aussi de nombreuses défaillances. Il y a des progrès à faire au niveau de la lutte contre la corruption et dans la réforme de la justice. (...) Probablement l'application de l'accord d'association avec UE fera l'agenda de la République de Moldavie les 10 prochaines années. De facto, elle doit se comporter comme un candidat capable de mettre en œuvre une partie de l'acquis communautaire. Fondamentalement, ce sera un chemin similaire que celui suivi par les États de l'Europe centrale et de l'Est» - telle est l'évaluation de Nicu Popescu, (chercheur à l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne) lors de la table ronde organisée le mardi, 26 mai à Bruxelles, par European Policy Centre et l'Institut culturel roumain Bruxelles.
Le débat a analysé les perspectives européennes de la République de Moldavie, suite au sommet du Partenariat oriental de Riga (21-22 mai), en présence de: Petras Auštrevičius (eurodéputé lituanien, ALDE), l'ambassadeur Eugen Caras (chef de la mission de République de Moldavie auprès de l'UE), Antti Helanterä (diplomate finnois), Nicu Popescu et Cristian Ghinea, directeur du Centre roumain de politiques européennes.
Cristian Ghinea, directeur d'une organisation active en Roumanie, en République de Moldavie et en Géorgie, estime que «la République de Moldavie a déjà créé les fondations et le cadre institutionnel afin de combattre la corruption ; maintenant ce cadre doit livrer des résultats. On y attend que les gros poissons soient attrapés ; et non seulement les gens, mais aussi l'UE.»

Cet événement s’inscrit dans la série de manifestations dédiées cette dernière année par l’Institut culturel roumain Bruxelles au Partenariat oriental de l'UE oriental et à la vocation européenne de la République de Moldavie.