L'ICR Bruxelles et l'Ambassade de Roumanie au Royaume de Belgique soutiennent la création de l'association roumaine ROBELINTEGRA à Knokke-Heist, en Belgique. A l'occasion de la fondation de l'association, l’ICR Bruxelles présente l'exposition « Masterpieces of the Romanian Cultural Heritage» (8 - 28 février 2025).
Le vernissage de l'événement aura lieu le samedi 8 février, 17h00, au Centre culturel de Scharpoord, en présence de SE Andreea Păstârnac, Ambassadeur de Roumanie au Royaume de Belgique, de représentants de l'Ambassade et du Consulat de Roumanie, de membres de l'ICR Bruxelles, de représentants des autorités locales, du public roumain et belge.
L'association ROBELINTEGRA est une organisation à but non lucratif, dédiée au soutien de la communauté roumaine dans la région de Flandre occidentale, en Belgique. L'association vise à créer un pont entre les membres de la communauté roumaine et la société locale. Outre l'échange d'informations pratiques, elle vise également à promouvoir la culture et les traditions roumaines, en encourageant l'intégration sociale.
L'ICR Bruxelles est présent avec l'exposition «Masterpieces of the Romanian Cultural Heritage», réalisée par le Musée national d'histoire de la Roumanie (MNIR), composée de 29 panneaux + 1 panneau de présentation. L'exposition présente par le biais de photographies une sélection de pièces significatives du patrimoine du MNIR, choisies pour illustrer chacune des époques passées, du « Penseur » de la culture Hamangia, mis au jour au sud-est de Cernavodă, en Roumanie, à la couronne d'acier des rois roumains, du Néolithique à l'entre-deux-guerres - un tour d'horizon du passé roumain. L'exposition présente des pièces appartenant aux cultures néolithiques, de l'âge du bronze et du fer de Roumanie, ainsi que des pièces patrimoniales appartenant aux civilisations géto-dacienne, romaine et byzantine. Près de la moitié des panneaux sont consacrés au Moyen Âge roumain ainsi qu'à la culture roumaine du début de l'époque moderne et de l'époque contemporaine. La sélection est représentative, non seulement d'un point de vue chronologique ou géographique, mais aussi en termes de catégories d'objets patrimoniaux : céramiques, objets de culte ou bijoux, manuscrits enluminés et vêtements, meubles et bijoux de la maison royale.
L'exposition « Masterpieces of the Romanian Cultural Heritage » est le point culminant de l'événement. Elle donne aux visiteurs l'occasion de faire un voyage complet et unique à travers les cultures anciennes, documentées dans l'espace roumain, considéré comme le lieu de convergence de nombreuses civilisations majeures pour le patrimoine culturel de l'Europe et de l'humanité. Les pièces présentées dans l'exposition peuvent être considérées comme faisant partie du patrimoine mondial, car la sélection des objets exposés met en évidence l'imbrication et l'influence mutuelle des civilisations, les synthèses qui sont nées dans l'espace roumain.
« Le fil rouge est celui de l'imbrication et de l'influence mutuelle des civilisations, des transformations profondes, des bouleversements de création et d'adaptation qui ont pour but final la création d'une identité culturelle spécifique, sur une ligne temporelle qui va de la fin du premier âge du fer à l'aube de la civilisation européenne, dans un espace perçu dans le turbulent millénaire noir comme la 'dernière frontière de la romanité' (...), un exercice de compréhension d'une civilisation roumaine actuelle dans la perspective de sa relation avec un passé européen commun. » (MNIR).
Knokke-Heist est une ville de la province belge de Flandre occidentale avec une population totale de 34 063 habitants. Avec une histoire ancienne, les premiers établissements remontant au 11ème siècle, Knokke-Heist a obtenu le statut de ville en 1242. Située le long de la mer du Nord, la ville est aujourd'hui devenue la station balnéaire la plus connue et la plus riche de Belgique, ainsi qu'un important centre culturel et commercial. On y trouve des musées et des galeries d'art de grande valeur, des festivals importants qui permettent aux habitants de réaffirmer leur identité : de son histoire millénaire à ses collections variées et intéressantes, couvrant un large éventail de thèmes et de styles, y compris l'art et le design contemporains. En 1979, le maire, le comte Leopold Lippens, a déclaré qu'il voulait que « les gens du monde entier se sentent chez eux ici ».
Ce projet permet d'accroître la visibilité et le prestige de l'ICR Bruxelles, d'établir de nouvelles collaborations avec les communautés roumaines de Belgique, de diversifier le public cible dans les régions de Belgique où vivent d'importantes communautés roumaines, de poursuivre le processus de familiarisation du public belge/flamand avec l'histoire roumaine.