L'immigration et ses effets sociaux et culturels lors d'une ample exposition d'arts visuels à Maastricht

Les artistes visuels Anca Benera, Arnold Stefan, Mircea Cantor et Tudor Bratu présentent leurs œuvres lors de l'exposition internationale d'art contemporain The Measure of our Traveling Feet, du 25 septembre au 27 novembre 2016, au musée Marres de Maastricht. Le vernissage aura lieu samedi, le 24 septembre, à 17h, en présence des artistes.


L'Institut culturel roumain Bruxelles est partenaire du projet et soutient la présence des artistes roumains à cet événement dédié à la signification sociale et culturelle de l'immigration. L'exposition réunit des artistes de l'Allemagne, Belgique, Etats-Unis, France, Hongrie, Inde, Liban et Pays-Bas.

La titre de l'exposition est inspiré par les poèmes du poète irlandais, William Butler Yeats (1865-1939), lauréat du prix Nobel de littérature, et le concept d'exposition relève l'impact sociétal suite aux énormes flux d'immigrants, arrivant sans cesse en Europe, risquant leur vie à la recherche d'un monde meilleur et plus sûr. Quelles sont les conséquences de ce phénomène et comment l'immigration change le passé et les identités ? - voici la question sur laquelle s'interrogent les deux conservatrices de l'exposition, Laura Mudde et Claire van Els.

Les œuvres des artistes invités interprèteront symboliquement les évolutions et les changements profonds du monde actuel.    

Anca Benera et Arnold Stefan exposent ensemble depuis 2011 en Europe et aux États-Unis. A Maastricht, ils présenteront deux œuvres Jus soli (2013), installation objet et performance, documentée vidéo, et Untitled, installation mixed-media (2016), inspirée par l'histoire des grands-parents d'Anca Benera, réfugiés lors de la Seconde Guerre mondiale.

Mircea Cantor présente l'œuvre Tracking Happiness, actuellement au Dvir Gallery Tel Aviv et empruntée temporairement pour l'exposition de Maastricht. Tracking Happiness est une vidéo d'un groupe de femmes avec des balais, habillées en blanc, qui tournent dans en cercle de sable, aux pieds nus. Les traces sont balayées par celles qui viennent de derrière, comme une métaphore du temps impitoyable, dont les traces sont effacées ultérieurement. La citation qui accompagne cet œuvre appartient à l'écrivain François-René de Chateaubriand : Lorsqu'on regarde sa vie passée, on croit voir sur une mer déserte la trace d'un vaisseau disparu.

Tudor Bratu a poursuivi des études de photographie à l'Académie Gerrit Rietveld Amsterdam et l'Académie d'Arts Visuels (Rijksakademie voor Beeldende Kunsten).  L'artiste utilise différents supports d'expression : photographie, vidéo, installation, texte. Il est le directeur de programme des résidences artistiques Bucharest Air à Bucarest.


Accès gratuit

Période : du 25 septembre au 27 novembre 2016

Adresse : Marres (House for Contemporary Culture), Capucijnenstraat 98, 6211 RT Maastricht, Pays-Bas



Flyer Marres - ICRB