Les chasseurs du son (INSTALLATION)

La cité résonne, réverbère, a un écho. Elle est animée ou elle isole les sons urbains et dirige notre perception sur la ville. La ville sonne comme les voitures, les sirènes, les trains, les bus ou bien les couples qui disputent ou rient sur ses rues. Le rythme de la ville, écouté yeux fermés, dessine une image mentale du contexte urbain d’où il naît.
L'installation presenté par Anca Trestian et Raluca Sabau à l'Institut Roumain au mois d'août rends la dynamique sonore de la ville de Paris. Les images distillées, reste le son. Un objet symbolique incarne l'identité sonore parisienne.

Anca Trestian et Raluca Sabau partent dans leur exploration sonore du son d'un instrument traditionnel roumain, le bucium. Integré dans la ville, le bucium, instrument archaïque à vent, ressemble la musique urbaine. La son du bucium, comme celui des villes, n'est pas raffiné ou musical mais il représente la folie sonore urbaine.

A la fin, le bucium est inséré dans la ville française comme élément de l’identité roumaine. Mais le son de Paris est transposé dans un nouvel instrument qui change conformément à sa propre sonorité.


Une installation créée dans le cadre du programme "Résidences de création à l'ICR Paris".