Traduit du roumain par Laure Hinckel.
Onze chapitres comme autant d’escales sur les rives de l’intimité masculine : danser la gigue sur des échasses en rase campagne, fréquenter des gros bras et recevoir sa première rouste, aimer du bout des lèvres, boire quelques verres de whisky et s’allonger au fond d’une barque par une nuit de pleine lune, mentir et se sentir moche d’avoir menti, étouffer de jalousie par quinze mètres de fond, voyager seul comme si l’on était deux…
Au travers de ces évocations, l’auteur soulève des questions plus que des réponses, esquissées avec humour et délicatesse.
« Une écriture suggestive et délicate qui dépeint la décadence morale de l’ère Ceausescu sans jamais mentionner le nom de son dictateur ou même le communisme. »
New York Times
Lucian Dan Teodorovici est né dans le nord de la Roumanie en 1975. Parallèlement à son travail d’écrivain, il dirige une collection aux éditions Polirom, devenue célèbre pour avoir permis l’émergence d’une nouvelle génération d’écrivains.